On parle beaucoup de féminin sacré. Le féminin sacré n’est pas seulement une femme qui court nue à travers les champs, qui joue du tambour. C’est une image limitée. Nous cherchons justement à sortir des croyances limitantes et à penser librement. Chaque femme va se connecter à soi à sa façon.

Il n’y a pas que la femme qui est concernée par la sacralité. L’homme a besoin de retrouver son côté sacré, de se libérer des conditionnements. J’ai choisi, en tant que femme, de parler aux femmes et d’explorer avec elles à la fois leur féminin et leur masculin. 

Pour la plupart, nous vivons dans un monde qui va vite, avec des valeurs très masculines. Et nous sommes de plus en plus déconnectés de la nature, de nos rythmes naturels, de notre intériorité. Nous avons des croyances, et des conditionnements qui ne sont pas les nôtres. Ils viennent de nos ancêtres, parents, système éducatif, culture et voir même de traditions éloignées que nous nous approprions. Nous nous attachons fermement à ces derniers. Nous les prenons pour une vérité absolue. Cela entraîne beaucoup de jugements, de rapports de force envers nous et les autres.

Dans mon histoire, petite, on m’a beaucoup répété : tu dois travailler, tu dois être indépendante, tu dois être aussi forte qu’ un homme. C’est ce que j’ai fait. Pour y arriver, je me suis coupée de mes cycles, de mes émotions. Ils me gênaient. J’ai développé mon côté compétitif, battant, exigeant, perfectionniste, mon intelligence logique…et puis un jour je suis tombée. Je ne savais plus du tout qui j’étais et ce que je voulais vraiment. Mon niveau d’anxiété était à son maximum. Pour sortir de cette boucle, j’ai beaucoup exploré seule et aussi accompagnée. Je me suis reconnectée à ma part féminine, à ma sensualité, ma douceur envers moi même, mes émotions, à l’instant présent et à la nature. J’ai lâché mon perfectionnisme, accepté mon humanité. Et j’ai exploré ce qui me tenait à cœur, mes désirs, mes valeurs, mon ikigai. Je me sens aujourd’hui vraie, authentique, alignée avec mon moi profond avec toutes ces facettes. Je ne me sens plus dans des rapports de force. Je me sens imparfaite, humaine. Je me sens connectée à mon intuition et la suis dans ma vie. Je me sens de plus en plus libre. Et ça c’est mon histoire, et chacun, chacune a son histoire. ShuiZen t’invite à explorer pour ÊTRE : être libre en acceptant ton humanité et tes imperfections, connecté (e) à ton moi profond pour vivre la vie que tu désires.